Nouvelle université ! Cette page sera mise à jour prochainement.
 

Le Projet

La recherche, pour une université, représente le socle indispensable à la qualité de ses formations, à sa lisibilité, son attractivité et sa dynamique d’innovation. C’est ce qui, partout dans le monde, construit la réputation d’un établissement, et qui attire alors les meilleurs étudiants ainsi que les meilleurs enseignants-chercheurs. La structuration en 2017 de la nouvelle Université Clermont Auvergne (UCA) en Collegiums a pour but de favoriser la mise en cohérence des stratégies de formation et de recherche, et l’émergence de thématiques interdisciplinaires et innovantes.

L’UCA doit avoir l’objectif permanent de :

  • L’excellence disciplinaire dans toute sa diversité,
  • L’interdisciplinarité intégrant la mutualisation des moyens,
  • La créativité et de l’ouverture vers le monde socio-économique.   

Au-delà de l’image nationale et internationale déjà fortement ancrée de notre nouvelle université (présence dans plusieurs classements internationaux dont celui de Shanghai, portage de trois LabEx et labélisation I-SITE), le développement de cette politique de recherche a joué un rôle majeur dans la mise en œuvre de la fusion et sa réussite. Le travail initié par le PRES/CUE sur la politique scientifique de site en est également l’illustration. Il a démontré combien la recherche permet d’initier un dialogue aussi bien entre individus que champs disciplinaires, de proposer une structuration thématique lisible inscrite dans la durée pour in fine aboutir à des projets synergiques.
Dans cet esprit, l’université a développé, par le biais de conventions de site et de processus « d’UMRisation », des liens forts avec les organismes de recherche (CNRS, INRAE, Inserm, et IRD).

Sur un autre niveau, elle est attentive à entretenir des relations d’étroite coopération avec les Collectivités Territoriales, et à inscrire ses activités de valorisation en lien étroit avec le tissu socio-économique et la SATT-GC.
Résolument tournée vers l’international, elle est également un acteur majeur de la politique scientifique du site et de son développement socio-économique, et s’inscrit déjà pleinement, en termes d’identités et de complémentarités, dans la grande Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Au-delà du soutien aux structures et activités existantes, l’UCA entend dégager, via les « Actions Scientifiques Transverses » et le programme « EMERGENCE » de l’I-SITE CAP 20-25 des moyens permettant de soutenir de nouvelles thématiques, afin de maintenir la dynamique et l’innovation tout en sachant éviter la dispersion thématique.

Ce soutien permet à la politique scientifique de l’université d’imprègner les formations et l’environnement socio- économique et donne aux étudiants une image forte et attractive de l’université.

Ainsi, la réunion des deux universités en une nouvelle université a d’ores et déjà permis de générer de nombreuses plus-values scientifiques, comme par exemple :

  • Un continuum Biologie-Technologie-Santé allant de la recherche fondamentale à la recherche translationnelle et clinique, et permettant des relations plus fortes entre le secteur de l’ingénierie et le milieu médical. Ceci constitue un atout remarquable en termes de cohérence (intégrant les relations avec les établissements de soins : CHU, CJP) et d’innovation ;
  • Des synergies accrues dans le secteur de la Chimie, du Droit-Economie-Gestion ;
  • Le renforcement des synergies entre les EPST, CNRS, INRAE, Inserm et IRD, via ses 22 UMR ;
  • Un renforcement des relations entre la MSH et le Pôle Droit-Economie-Gestion ;
  • Un Collège des écoles doctorales plus fort et plus cohérent (centralisant et pilotant l’ensemble des activités au niveau « D », de l’inscription en thèse jusqu’à la soutenance et l’insertion professionnelle, et au niveau HDR) en particulier grâce à une meilleure articulation dans le cadre des Collegium des Masters entre eux, et à une meilleure visibilité au sein de l’université (le périmètre des Collegium étant calqué sur celui des Ecoles Doctorales – ED).

La structuration

La structuration de la recherche s’appuie en premier lieu sur des socles disciplinaires « forts et reconnus cœur de métier », qui s’inscrivent de manière cohérente dans les Collegium de l’Université.
Des regroupements d’unités existant dans les deux ex universités clermontoises ont été effectués en 2016 pour répondre à trois objectifs : éviter d’éventuelles redondances thématiques apparues lors de la fusion, générer de véritables plus-values scientifiques, renforcer nos liens avec les EPST (UMRisation).
Ceci a ainsi permis de porter la part des UMR de 42% à 66% de nos laboratoires.
Au-delà de ce maillage disciplinaire, l’une des priorités de la nouvelle université a été de s’appuyer sur le caractère pluridisciplinaire (quasi-omnidisciplinaire) du site Auvergnat pour y développer chaque fois que cela est souhaitable l’interdisciplinarité.
Ceci a été facilité par la mise en place des Collegium, et peut prendre la forme de pôles, d’instituts, de fédérations de recherche ou de réorganisation de laboratoires, en fonction du champ de recherche concerné.

D’ores et déjà, on peut identifier les domaines suivants (qui ne sont en rien exhaustifs) :

Sciences Humaines Et Sociales

Le regroupement des deux universités a été une opportunité pour mieux structurer le secteur des SHS au sens large, et en particulier de développer les relations entre la MSH et les laboratoires qui sont dans son périmètre actuel, avec les champs de l’économie, de la gestion et du droit. L’animation du défi ATTRIHUM, labellisé dans le cadre du CPER 2015-2020, un lien plus étroit entre les deux écoles doctorales du secteur et le développement de projets pluridisciplinaires transversaux constituent des leviers de cette structuration.

Recherche Sur Le Cancer

La recherche sur le cancer était historiquement abordée par différents laboratoires dont elle constitue soit le cœur de métier, soit qui l’abordent dans le cadre d’études plus générales et fondamentales. Cette thématique est déjà structurée dans le cadre de la politique de site par le domaine transversal « Recherche sur le cancer » qui a abouti début novembre 2014 au lancement du projet CaP (« Cancer Prostate en Auvergne ») sous l’égide du Canceropôle CLARA. Au niveau de l’Université Clermont Auvergne, la structuration des laboratoires mise en place et les liens plus étroits établis avec les deux établissements de soins, permettent d’aborder cette question de manière plus synergique.

Chimie-Santé

 
 

Dans le champ de la Biologie/Pharmacologie académique, une des lacunes était certainement l’absence de lien étroit avec la chimie afin d’ouvrir plus rapidement les résultats de la recherche fondamentale vers la synthèse de candidats médicaments.
Sur un site où l’industrie pharmaceutique occupe une place importante, la nouvelle université permet d’amplifier les relations entre ses deux secteurs, de fédérer les forces et de donner au site une image d’innovation thérapeutique intégrant monde académique et socio-économique. Un Institut Chimie-Santé pourrait être mis en place dans cet objectif.

Technologie-Santé

 

La fusion des deux universités a permis, d’une part, de disposer du continuum complet en matière de biologie-santé, de la biologie fondamentale jusqu’à la recherche clinique, et d’autre part, de mieux coupler les enjeux technologiques et cliniques, dans les domaines de la robotique, de l’imagerie, de la modélisation, des TIC ou des biomatériaux. Cet axe constitue une priorité pour l’Université Clermont Auvergne. Il a d’ores et déjà conduit à des regroupements de laboratoires et à la formation de nouveaux Masters.

Microbiologie Et Écologie De La Santé

La thématique « Microbiologie » représente un potentiel scientifique important au sein de l’université. Elle concerne plusieurs laboratoires et associe différents EPST (INRAE, CNRS et Inserm) autour de deux grands axes « Microbiologie-santé » et « Microbiologie-environnement ». Plutôt que de faire un seul gros laboratoire de microbiologie, il semble préférable de structurer à termes cette communauté autour d’un pôle ou d’une fédération qui permettra de travailler sur la thématique de l’ "Ecologie de la santé" qui est une priorité au niveau national.