Engagée dans une politique volontaire de développement durable, l’université est aujourd’hui acteur d’un projet "Éco-campus d’@venir" pour le complexe universitaire des Cézeaux. Le site dans son ensemble fait partie des quelques campus pionniers identifiés pour cette opération par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche en partenariat avec la Caisse des Dépôts.

Une stratégie immobilière tournée vers le développement durable

Depuis 2010, l’université a initié une réflexion en profondeur afin d’élaborer une véritable stratégie immobilière sur un horizon d’une dizaine d’années. Cette démarche s’appuie sur des diagnostics techniques et réglementaires complets réalisés sur l’ensemble du patrimoine. Dans ce schéma, l’optimisation de l’occupation des locaux est l’une des clés de l’économie d’énergie et de la réduction des coûts d’entretien. Elle se matérialisera par le regroupement des activités d’enseignement, de recherche et d’administration en pôles de bâtiments.

En parallèle, l’établissement s’est lancé dans une démarche visant à mettre en œuvre un plan d’action « développement durable » volontariste. La signature en mars 2013 d’une convention cadre entre le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et la Caisse des Dépôts s’est appuyée sur plusieurs groupes de travail préparatoires dont celui traitant de la « réhabilitation et gestion du patrimoine, performances énergétique, campus durables » auquel l’Université Blaise Pascal a contribué.

Le site des Cézeaux, un "éco-campus" témoin

Dans ce contexte, le campus des Cézeaux situé sur la commune d’Aubière en limite de Clermont-Ferrand a été identifié comme site pionnier « Éco-Campus d’@venir ». Ce complexe universitaire, qui représente à lui seul 50% des surfaces bâties de l’Université Blaise Pascal, a déjà bénéficié d’une importante réhabilitation de ses extérieurs dont la dernière phase de travaux est actuellement en cours de finalisation.

L’opération « Éco-campus » a débuté en 2014 par la réalisation d’une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) « développement durable ». Un schéma directeur « énergie / eau / déchets / biodiversité » permettra de fixer le cadre opérationnel des actions à mener, notamment en ce qui concerne la remise à plat énergétique des bâtiments.

Cette démarche d’analyse, réalisée en étroite collaboration avec les collectivités, entend positionner le site des Cézeaux comme un chantier expérimental de réhabilitation énergétique du patrimoine universitaire. La topologie homogène du bâti permet en effet de mettre en œuvre et de tester différentes solutions techniques ainsi que différentes stratégies de financement. Celles-ci pourront sur le long terme être analysées en termes de performances et de retours sur investissements.

Une contribution essentielle des usagers

Le projet « Eco-campus » ne se limite pas à la rénovation des bâtiments et à l’amélioration de leurs performances énergétiques. L’ensemble des usagers, étudiants et personnels, sera associé à cette démarche éco-responsable car la réussite passe par une optimisation des usages et des comportements. A titre d’exemple, l’université organise chaque année une semaine de sensibilisation au développement durable, forme ses personnels d’entretien aux éco-gestes et développe un traitement raisonné des espaces verts, se positionnant ainsi comme un exemple pour la communauté.

Le campus des Cézeaux en chiffres

  • 75 hectares
  • 100 000 m2 SHON
  • 10 000 usagers accueillis chaque jour
  • 3,3 millions d’euros de fluides par an
  • 1 à 2 millions par an d’économie d’énergie prévisionnelle à l’horizon 2020